Ektrol VII

De Star Wars : aux confins de l'Empire et au-delà
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Les blocs d'Ektrol VII sont l'un de ces fameux ports fantômes où la loi galactique ne s'applique pas tout à fait... voire pas du tout. Repaire de contrebandiers, pirates et autres criminels, personne n'y pose de question... à moins d'avoir des tendances suicidaires. On y trouve de tout, à condition d'être désespéré. Même les Hutts délaissent ce spatioport oublié, qui n'a rien à offrir, sinon un refuge pour ceux qui n'attendent plus rien de la galaxie ?

Les blocs

Les blocs sont un ensemble de bâtiments d'allure militaire, particulièrement anciens, un empilement de "blocs" monolithiques, faits d'une matière minérale qui évoque le béton, mais d'un seul tenant. Nul ne sait de quand date l'installation, ni qui l'a construite. Elle évoque une forteresse, sans doute antérieure à la découverte du voyage spatial dans ce coin perdu de la galaxie. Elle n'est pas indestructible, mais il faut les explosifs les plus puissants pour en venir à bout. On raconte que même le sabre laser d'un chevalier jedi échoua à percer ses murs. La structure est donc, de fait, en excellent état : ses occupants successifs se sont contentés de l'aménager sans rien changer à son architecture, détournant son usage original en s'adaptant aux besoins du moment.

Lieux principaux

Le dédale

Les blocs se chevauchent et se succèdent sans logique évidente. Si son allure extérieure rappelle de façon évidente une forteresse militaire, sa structure interne n'est en aucun cas adaptée à l'organisation d'une défense digne de ce nom contre un quelconque assaillant, à moins de compter que les agresseurs ne se perdent dans le dédale de couloirs et de salles qui se succèdent sans rime ni raison. De plus, les lieux sont occupés en dépit du bon sens par des gangs, des familles, des petits commerçants armés jusqu'aux dents, une faune invraisemblable qui cohabite difficilement, tout en abandonnant au silence et à la poussière d'immenses parties du complexe, jugées trop éloignées des plateformes ou de l'arène, dans les profondeurs ou sur la périphérie des blocs. Certains laissés pour compte louent leur connaissance du dédale aux visiteurs qui souhaitent retrouver un lieu ou une personne en particulier... mais leur accorder sa confiance n'est certainement pas sans risque !

L'arène

C'est ainsi qu'on nomme la cantina principale des blocs. Il existe d'autres bars plus petits, plus discrets, presque privés, mais on n'y accède pas sans connaître les bonnes personnes...
L'arène est une pièce cylindrique d'environ 30 mètres de diamètre et de dix mètres de haut. En son centre se trouve le ring, un espace circulaire surélevé d'environ 6 mètres de diamètre, où prenaient place, selon la légende, des combats de gladiateurs. Cet espace est inoccupé. Superstition locale. Le bar se trouve contre le ring, occupant environ un tiers de son périmètre.
Il y a des tables rondes et de petites alcôves disséminées dans la salle, toutes tournées vers le ring.
Les bagarres ne sont pas rares dans l'arène. Personne ne prétend y faire régner un quelconque règlement. Sauf le patron, qui ne se préoccupe que de se qui se passe à son comptoir.

Le bar est la propriété d'un dug insolent, Kronktôl, et de son "clan". Ils sont une dizaine, et défendent vicieusement leur propriété. Nul, dans les blocs, ne songe à leur contester leur autorité.

Les plateformes

Les plateformes constituent le "spatioport" des blocs. Il s'agit simplement du toit des 4 ensembles principaux des blocs, des plateformes de quelques dizaines de mètres de côté qui peuvent accueillir une quinzaine de cargos légers.
La plateforme la plus petite est contrôlée par un mustafarien, Kak'klivos, qui vend cher ses services de mécano et dispose de la seule réserve significative de carburant du port fantôme.
La plateforme la plus élevée, qu'on appelle "le carré" dans les blocs, domine le complexe. Elle est actuellement sous le contrôle d'un gang de pirates mené par un trandosien particulièrement retors, Karrsk, qui impose par la force son autorité sur son équipage qui compte dans ses rangs humains, duros, rodiens, sullustéens, et même un jawa !

Il n'y a aucune ouverture au somment des plateformes : pour descendre dans les blocs, il faut emprunter des passerelles construites de bric et de brocs pour rejoindre les fenêtres des salles les plus élevées du complexe. Ces assemblages instables sont régulièrement arrachés par les tempêtes impitoyables qui balaient régulièrement les blocs.